Adieu Manu

C’est avec énormément d’émotion que j’ai appris lundi la disparition d’Emmanuel Penel, un de mes copains de lycée, à seulement 33 ans, emporté par une sorte de leucémie foudroyante.

Manu était un gars gentil, voire, LE gars gentil. Rarement en colère, toujours prêt à se marrer, nous avons passé de nombreux après-midi et soirées ensemble, à jouer à la console, à discuter des filles ou à refaire le monde. Il y a encore quelques jours, je repensais à ces monstrueuses soirées à jouer à Bomberman ou à GoldenEye sur N64 (il avait d’ailleurs pondu l’un de mes avatars avec ma trombine en James Bond, avatar que j’utilise toujours sur mon Mac) en me disant qu’il faudrait un jour remettre ça…

Manu, c’était aussi le garçon qui attendait avec ma famille sur le quai de la gare lors de mon retour d’Angleterre en 1998, le gars qui avait organisé en douce mon anniversaire avec des copains la même année, malgré la distance. Bref, un vrai copain. La vie nous avait éloigné, lui dans le sud, moi à Paris, mais nous gardions contact via FaceBook. Je pensais qu’il faudrait quand même que j’aille le voir un jour…

La vie en a décidé autrement. Manu est parti brutalement, bien trop brutalement. Mes pensées vont évidemment à sa famille et à ses proches, à sa compagne et à leur petite fille.

Ciao Manu. Et promis, si on se retrouve, cette fois, c’est moi qui te mettrai une taule à Goldeneye.