Adobe contre Apple : un combat de vingt-cinq ans

(Attention, billet long…)

La fameuse clause 3.3.1 du SDK d’iPhone OS 4 n’en finit plus de faire parler d’elle. En résumé : cet article indique que « les applications doivent être écrites en Objective-C, C, C++ ou Javascript exécuté par le moteur Webkit d’iPhone OS. Les applications qui pointent vers des API documentées par l’intermédiaire d’une couche de translation ou de compatibilité sont interdites ».

La conséquence directe serait d’interdire les applications générées à partir d’environnements comme de développement comme le tout frais Packager pour iPhone intégré à Flash CS5, ou des outils comme Monotouch, Unity ou encore d’autres.

Les commentaire sont évidemment enflammés, et pour beaucoup, on y voit la main malfaisante d’Apple, qui cherche à brimer les développeurs, en les obligeant à faire de l’Objective-C au lieu d’utiliser des technologies « standard » (je mets « standard » entre guillemets, vous comprendrez plus loin pourquoi).

Surtout, surtout, cela serait le morceau de trop, la preuve de l’arrogance ultime d’Apple et de son mépris pour ses partenaires qui ont tant œuvré pour sa survie durant tant d’années. On doit donc remercier Adobe chaleureusement d’avoir continué à sortir Photoshop & co même lorsque Apple était au fond du gouffre.

Réduire le problème à ce simple débat « Gentil Adobe – Méchant Apple » est bien trop simpliste. La situation est particulièrement complexe, tout comme les relations entre Apple et Adobe.

Pour bien comprendre pourquoi il y a tant d’enjeux aujourd’hui autour d’iPhone OS, il faut repartir à l’origine de la discorde entre Apple et Adobe. Pour moi, elle commence dès 1985, lorsque Apple sort la première LaserWriter. Pour utiliser celle-ci, il fallait envoyer des fichiers utilisant le langage de description de page PostScript. Apple a donc acheté et intégré de juteuses licences PostScript dans ses imprimantes. Sans oublier le coût des polices PostScript, qu’Adobe faisait payer le prix fort. Avec parfois quelques subtilités : par exemple, pour créer des polices PostScript type 1 de meilleure qualité que les PostScript Type 3 , il fallait investir lourdement, les licences proposées par Adobe étant particulièrement coûteuses. C’est ce coût qui a poussé Apple à créer la technologie TrueType et à la licencier gratuitement à Microsoft. Quelle a été la réaction d’Adobe ? Hop, on publie gratuitement toutes les specs de PostScript Type 1… Il n’y a pas mieux que de couper l’herbe sous la concurrence.

Faisons un petit bond dans le temps… En 1997, juste après le rachat d’Apple par NeXT, ou le contraire, on ne sait plus trop. La migration vers Mac OS X va obliger les développeurs à migrer les applications du C++ vers Objective-C. Et ça, ça ne plait pas vraiment à Adobe, Microsoft ou Quark, car ça veut dire beaucoup de travail pour adapter leurs applications vers Mac OS X. Pour éviter de froisser les susceptibilités, Apple crée l’API Carbon, qui va permettre une transition en théorie plus simple des applications héritées de Mac OS vers Mac OS X. Seulement, cela a une conséquence directe pour le développement sur Mac OS X et pour les utilisateurs : certes le travail de développement est facilité pour les développeurs, mais la maintenance de deux API (Carbon et Cocoa) est un travail colossal, épuisant nombre de ressources humaines et rallongeant d’autant les cycles de développement. 1. Carbon a été annoncé comme abandonné depuis 2009, et des logiciels comme la Creative Suite 5 viennent juste d’être portées vers Cocoa… Dix ans de perdus.

Ensuite, il a fallu un temps très long à l’époque pour voir arriver Photoshop en version Mac OS X : alors que ce dernier est sorti en mars 2001, on ne vit débarque Photoshop 7 qu’un an après. Même Quark XPress et Office vX étaient sortis bien plus tôt. Ouch.

Les problèmes ont continué quand Apple a décidé d’intégrer des technologies pour accélérer le fonctionnement des applications graphiques, en particulier Core Image. On aurait pu voir arriver des modules fantastiques pour Photoshop s’appuyant sur les fonctionnalités de Mac OS X. Pas de chance : chez Adobe, on développe pour du multi-plate-formes, même si ça veut dire négliger les fonctions standard du système, et ce même si cela peut avoir un impact sur les performances pour l’utilisateur.

Cette tendance au mépris de la plate-forme s’est accentué avec l’arrivée de « l’interface Adobe » : depuis quelques versions, la Creative Suite propose ses propres modèles de fenêtres, palettes, au mépris des conventions du système, qu’il s’agisse de Windows ou de Mac OS X. Plutôt que de faire plus de travail et de bien nous intégrer à chaque OS, autant mal nous intégrer aux deux ! Après tout, cela sera bien plus simple pour les gens qui travaillent sur les deux systèmes… Même si le pourcentage de clients qui passent d’une plate-forme à l’autre régulièrement est sûrement peanuts. On se retrouve donc avec une interface dans l’interface, pour faciliter le travail d’Adobe. Et tant pis pour l’homogénéité de chaque système, hein.

Pendant ce temps, Adobe continue sa progression, et innove quand même en attaquant directement Quark XPress avec InDesign. Ce dernier s’est fait rapidement un gros succès par sa bonne intégration à la suite CS, ses innovations technologiques, un tarif agressif par rapport à son concurrent qui lui stagnait autant que son développeur était arrogant… Problème : après avoir utilisé la Creative Suite pour imposer InDesign dans un bundle somme toute bien pensé, Adobe n’a eu de cesse de faire grimper les tarifs de sa suite logicielle. La CS d’aujourd’hui coûte quasiment le double d’il y a cinq ans. Ouch. 2.

Adobe a aussi su se faire remarquer en rachetant Macromedia et ses différents logiciels, dont l’inévitable Flash (tiens tiens). Bien sûr, avant l’acquisition, pas de souci, on continuera le développement des logiciels de Macromedia. Utilisateurs de Freehand, soyez sans crainte ! Enfin pour un an, pas plus hein. Après, à la trappe, vous passerez sur Illustrator, même s’il est beaucoup moins efficace pour votre travail, na ! Au passage, Adobe a aussi racheté des produits comme Golive, qui ont également disparu, la faute au rachat de Macromedia. Merci pour rien, les gars. Sans oublier des softs formidables comme FrameMaker, toujours reconnu comme la référence des outils de création de documents techniques. Zou, en 2004, à la trappe la version Mac OS X ! Il ne reste plus qu’une version Windows XP/Vista à l’heure actuelle… au grand désespoir de beaucoup, pas vrai JCC ?

Adobe, c’est aussi la boite qui a décidé un jour d’arrêter Adobe Premiere pour le Mac (lors de la sortie de la version Pro), pour se raviser en 2006, suite au succès de Final Cut Pro et Final Cut Express qui commençait à lui faire un peu mal… C’est aussi la boite qui a décidé que sur Mac, il faudrait obligatoirement une version d’Acrobat Pro trois fois plus chère que la version Windows pour faire des PDF. Tiens, Acrobat… On pourrait en écrire des pages entières sur ce chef-d’œuvre de lourdeur, de non-ergonomie, dont une grosse partie des composants ne fonctionne que sur Windows (Acrobat LiveCycle Designer ou Acrobat Pro Extended, par exemple). Je ne le ferai pas, John C. Welch l’a fait bien mieux que moi (mais en anglais).

Mais Adobe, c’est surtout, depuis quelques années, la technologie Flash. Et vous savez quoi ? Comme beaucoup à ses débuts, j’ai admiré cette technologie, le fait que Flash permette de faire des sites beaucoup plus beaux, plus interactifs, etc. Malheureusement, depuis quelques années, on a constaté de façon assez étonnante des différences de performance entre les versions Windows et Mac de Flash assez bizarres. Chez Adobe, on fait des logiciels pour les technologies du futur, alors optimiser, hein, c’est pour les faibles ! J’exagère ? Si peu… Flash s’est cependant imposé, car c’était la technologie la plus pertinente et la plus standardisée pour créer des jeux, des sites intégrant du contenu multimédia, et bien d’autres de façon assez simple. En particulier, Flash s’est imposé comme LA méthode de diffusion de vidéo… même si elle fait passer les processeurs les plus rapides à 99% d’utilisation pour afficher des images qui bougent.

Le problème, c’est qu’avec le temps, la technologie est donc devenue lourde. Et surtout, HTML5 propose de remplacer en grande partie Flash par ses possibilités d’animation et d’intégration vidéo, sans passer par un plug-in. Et l’iPhone a clairement montré qu’un monde sans Flash était possible. Il est peut-être temps que Flash disparaisse pour laisser la place à un vrai standard.

Mais que peut-donc penser Adobe de tout cela ? Pas compliqué : ses outils permettent de créer le contenu Flash. Mais plutôt que de penser à se pencher vraiment à fond vers HTML et estimer qu’il était désormais temps à Flash de laisser la place au vrai standard, elle décide d’aller encore plus loin dans l’intégration ! « Write Once, Run Everywhere »… Flash est le nouveau Java selon Adobe. Malheureusement, cette fameuse promesse de Java n’a que rarement été tenue : il n’est pas rare de tomber sur un applet Java qui requiert l’usage de Windows… De même, certains développeurs n’apportent le maximum de support technique qu’aux versions de Java tournant sur un ordinateur équipé de Windows. Enfin, il est clair que pour faire du WORE (ahem), il faut délaisser l’optimisation pour des plate-formes spécifiques, et donc créer un nivellement par le bas. Il est impossible qu’une technologie fonctionne de façon standard, partout, de façon archi-optimisée. Sinon, quel intérêt de faire des produits différents… Si c’est pour retrouver la même chose que chez les autres ? Où est le caractère de différenciation ?

Pour Apple, le message a été clair dès le départ : pas de Flash pour l’iPhone. Et chez Adobe, on est furax à l’idée de ne pas pouvoir faire tourner Flash sur l’iPhone, l’iPod touch ou encore l’iPad (cf les différents commentaires sur les différents blogs des gars d’Adobe). Imaginez : une société décide de ne pas se soumettre à la puissance du Dieu Adobe ! Désolé les gars, mais Apple a aussi le droit de décider des technologies compatibles avec ses appareils. Tout comme Adobe peut décider sur quelles plate-formes ses logiciels tourneront, avec ou sans l’avis de leurs anciens clients (voir par exemple les polémiques sur Adobe qui refuse que Microsoft intègre le PDF dans Office (ça semble avoir changé depuis), ou de donner accès à l’intégralité des fonctions de Flash pour raisons concurrentielles). Pour Apple, l’utilisation de Flash mettrait à genoux les appareils portables côté autonomie. 3 Les performances des applications portées de Flash vers iPhone sont par ailleurs pour le moment assez pitoyables… Pas vraiment de bonnes citoyennes.

La décision de couper court à tout environnement de programmation pour porter des logiciels en Flash vers iPhone OS peut sembler arbitraire, mais demeure finalement très logique. De même, Apple n’a pas peur de prendre des décisions radicales avec des technologies obsolètes : lecteur de disquettes, ports série, SCSI, PowerPC…S’il y a bien une entreprise capable de couper avec le passé, c’est bien Apple. Alors que pour Adobe, il sera difficile de tenir tête. Elle ne peut pas se permettre de cracher aujourd’hui sur une plate-forme qui représente une partie non négligeable de ses revenus et qui fonctionne très bien sans elle. 4. Si l’iPhone ne se vendait pas, Adobe aurait de quoi faire levier, mais en l’état actuel, il n’y a pas de concurrent valable à l’iPhone qui pourrait remettre Flash sur le devant de la scène mobile.

Flash est désormais un dinosaure de l’informatique. Le succès des logiciels bloqueurs de Flash comme Click2Flash montrent l’agacement de plus en plus important envers Flash. Adobe génère aujourd’hui du Flash, mais pourquoi ne pas embrasser dès aujourd’hui le HTML5 à fond ? Certes il y a un export Flash -> HTML5 disponible dans Flash CS5… Mais Adobe semble moins le mettre en avant que son export pour iPhone. Ne serait-il pas à la hauteur ? Ou parce que cela serait admettre qu’il existe une autre piste que Flash pour le Web ?

De technologie puissante et créatrice, Flash est devenu le nouveau Java, avec une promesse « écrit une fois, lisible partout ». Cette promesse est cependant irréalisable et crée un nivellement par le bas, ce qui est inacceptable pour une boite comme Apple. Il est désormais temps de laisser la place aux successeurs de Flash, basés sur de vrais standards… mais Adobe n’aime pas trop les standards qui ne lui appartiennent pas (tiens tiens). Et si Apple doit utiliser la méthode forte pour éliminer Flash, croyez-bien qu’elle n’hésitera pas à le faire. Même – et surtout – si cela doit gêner un ami de trente vingt-cinq ans…

À lire également (en anglais) :
– Le point de vue de Jean-Louis Gassée (ex-DG d’Apple France et ancien VP d’Apple), dans ses Monday Notes ;
– Un autre article-fleuve de Daniel Eran Dilger sur RoughlyDrafted.

  1. Même si de nombreuses applications d’Apple ont pu bénéficier aussi de l’aide de Carbon, en particulier le Finder, il n’est pas sûr que les ressources mises sur Carbon n’auraient pas bénéficié à réécrire un Finder en Cocoa bien plus rapidement. Ce dernier n’est arrivé qu’avec Snow Leopard…
  2. Et ne pensez pas faire des économies en l’achetant en ligne : pour télécharger la CS4, il vous en coûtera la bagatelle de 30€… Et pourtant, Adobe estime être une compagnie verte. Eh ben
  3. L’expérience sur les téléphones portables compatibles Flash semble montrer qu’Apple a vraiment raison sur ce point.
  4. Et quand bien même elle le ferait, je suis convaincu que ça n’embêterait pas plus Apple que ça puisque 1) chaque Mac peut faire tourner Windows et 2) Apple doit probablement avoir un Photoshop Killer prêt à sortir au cas où dans les labos. Ne rigolez pas : Mac OS X pour Intel a été un fantôme pendant 5 ans.

18 commentaires sur “Adobe contre Apple : un combat de vingt-cinq ans”

  1. Effectivement, il serait opportun de reprendre nos esprits et de cesser de voir le monde de manière aussi caricaturale. Facile de décrire Jobs et Apple en méchants avides de puissance et de pouvoir. Puis peindre Adobe et ses actionnaires en gentils irréprochables. Ou inversement…!

    Il semble que beaucoup oublient que le but de ces entreprises est tout de même de gagner de l’argent même si d’aucuns le font encore avec la manière. Apple en pondant un OS épatant et des machines superbes ; Adobe en concoctant des produits souvent astucieux.

    Néanmoins, comme Guillaume, je n’oublie pas — c’est le seul avantage de mon grand âge — certains bâtons placés dans les roues d’Apple et, indirectement, dans les miennes.

    C’est avec InDesign CS5 et 6 années de retard que je vais retrouver une fonctionnalité clé de FrameMaker, cette manière pour un format style de paragraphe de traverser/couper un ensemble de colonnes. Je n’ai jamais oublié la décision « imbécile » — et je pèse mes mots — du chef produit d’Adobe FrameMaker — produit fraîchement racheté — de ne pas porter ce produit Unix sous OSX, décision qui a flingué, alors, tous les clients du monde l’édition.

    Et je n’oublie pas des tas de softs aboutis comme LiveMotion (n’est-ce pas Dominique…!) ou même GoLive qui ont été mis progressivement de côté au détriment d’autres usines à gaz.

    Ce billet de GG a le grand mérité de déniaiser les esprits chiffonnés par les propos de Jobs et permettre de jeter un coup d’oeil dans le rétroviseur des tumultueuses relations entre ces deux entreprises.

    Et la suite…?
    Le gentil Adobe va me délester à nouveau d’une bonne somme en euros pour cette mise à jour indispensable pour retrouver ce que faisait, en partie, mon FrameMaker 7.x.

    Le plus désagréable pour conclure reste néanmoins à la charge du jeune indépendant qui souhaiterait s’équiper en France avec handicap tarifaire qui avoisine les 1000 euros. Un petit tiers de plus qu’aux USA en tenant compte des taxes.

    Alors, oui, Adobe fait de très chouettes produits (Acrobat, Photoshop, Lightroom et InDesign sont mon lot quotidien), Apple des machines qui simplifient ma vie (mon MBP 17 pouces — dépassé depuis les annonces d’hier — reste une machine de production idéale) et un OS d’une stabilité déconcertante.

    Maintenant que le poudre a parlé, j’aimerais bien que l’on reprenne nos esprits et que ces deux amidversaires règlent cette nième crise en faveur du futur des utilisateurs et non au seul profit des actionnaires.

  2. Excellente analyse, merci beaucoup pour cet article qui retrace l’historique Apple/Adobe que beaucoup semblent oublier (l’arlésienne Photoshop sur OsX, je m’en souviens très bien).

  3. « L’expérience sur les téléphones portables compatibles Flash semble montrer qu’Apple a vraiment raison sur ce point. »

    Actuellement, il existe 2 versions de player Flash capable de tourner sur un mobile :
    – Flash Lite 3
    – la release candidate Flash Player 10.1

    Flash Lite3 n’est compatible qu’avec le contenu Flash 8 ou inférieur.
    Flash Player 10.1 promet une compatibilité complète. Mais n’est actuellement qu’une version béta.

    L’iPhone est sorti il y a 3 ans maintenant et a révolutionné les smartphones.
    Avant lui, Flash sur mobile était une blague. Et depuis Adobe n’a toujours pas de version officielle crédible pour portable alors qu’il crie et pleure pour pouvoir entrer sur iPhone.

  4. J’irais jusqu’à dire qu’il n’y à ni crise, ni guerre, ni clash entre Apple et Adobe.
    Apple souhaite – pour le bien de son système et des utilisateurs – utiliser le HTML5, c’est un choix tout à fait respectable voire souhaitable.
    Adobe souhaite mettre flash à la portée de tous, y compris sur iQuelquechose, afin de vendre ses licences et gagner de l’argent. L’attitude d’apple est un pavé dans leur marre. Plutôt que de changer de marre, d’aller travailler sur d’autres projets, Adobe bataille… seule. Apple applique déjà sa ligne de conduite.

    Je vois Adobe comme les majors de la musique à vouloir conserver son gâteau, son pré carré contre la bonne marche des choses ou la logique de l’époque. Si les majors avaient acceptées plus rapidement de vendre leurs chansons sur internet au lieu de râler… Adobe devrais se tourner vers une nouvelle marotte, peut-être même qu’il y à matière à créer de nouveaux outils autour du HTML5 et de devenir un acteur incontournable de l’après flash.
    Tout ça pour dire que c’est surtout Adobe qui s’énerve tout seul dans son coin.

    Pour ma part je n’ai jamais vraiment aimé flash. Depuis l’arrivée de la « HD » les vidéos sont belles et fluides mais avant c’était patée de pixels et son pourri pour tout le monde… Beurk.

  5. Il est très drôle de voir en permanence comparer le flash et l’html 5 quand la partie couverte par les 2 technologies est extrêmement faible.
    Flash est aujourd’hui, au travers de FLEX; un vrai « java-like » permettant au développeur de faire des RIA de façon rapide sans se soucier des problème de compatibilité ,et avec une architecture logiciel beaucoup plus proche de ce qu’on peu trouver en JEE (par exemple) que ce que le HTML5 et le js pourront permettre dans les prochaines années, la ou le HTML a été conçu avec le but de permettre de faire de simple « site web ».
    Sans parler des possibilité au niveaux du transfert client/server (remoteObject) qui ne seront pas prise en charge.
    Sans parler des possibilité de p2p qui ouvre une nouvelle vois (par exemple dans le domaine des réseaux sociaux)
    Enfin il est encore plus drôle d’entendre parler de la performance, un simple comparatif canvas/flash avec des animations basique permet de voir au combien le HTML ne sera pas adapté a la creation de jeux pour exemple.
    Bref que Apple n’aime pas adobe pour des raisons historique ou car la société préfère se réserver une part de marché qu’occuperait potentiellement flash si il l’autorisait sur leurs plateforme soit.
    Mais voir des analyse pro apple avec des termes ridicule comme « un dinosaure de l’informatique. », Cela est triste. Surtout que les offres d’emploie nous montre bien que le secteur flash/flex est en pleine croissance.
    Il serait temps pour la communauté informatique de mettre de coté ce dogmatisme ridicule et acerbe qui le pousse a défendre aveuglément certaine technologie contre d’autre, de croire que tout ce qui vient du w3C est parole bénite, etc etc.
    Flash est une technologie magnifique, tout comme le HTML5, les 2 technologies sont parfaitement adapté a certaine application, et complètement inadapté a d’autre, faire un procès, a l’une et l’autre, pour leurs bonne ou mauvaise utilisation, ou encore les opposé ou même les comparé, n’as aucun intérêt, tout comme le genre d’analyse que je viens de lire.
    Je pourrais hurler au scandale en disant que l’Objective-c et le framework Cocoa sont des technologie ne respectant aucun standard du monde de l’entreprise, et dont le concept va a l’encontre de toute productivité, et qu’il est inconcevable que Apple soit assez « dinosaure » pour ne pas permettre d’utilisé un autre « java-like » pour développer des application IPhone, mais la vérité est que dans de nombreux cas la technologie se trouve être très pertinente, tout comme le serais l’export Flash CS5 pour des applications qui ne nécessite pas ou très peu de ressource, et donc d’optimisation, et qui gagnerais a être développer beaucoup plus rapidement grâce a la facilité de prise en main de l’action script, et qui enfin pourrais cibler plusieurs plateforme en même temps. Sur ce point Apple ne fait qu’enlever un « moyen » au développeur iphone dans sa guerre contre adobe, sans pour autant que l’une des 2 sociétés soit le « gentil » ou le « méchant ».

  6. @François : 99% des sites qui utilisent du Flash le font pour :
    – Afficher des vidéo ;
    – Afficher de la pub ;
    – Faire des jeux.

    Dans le premier cas, la solution est déjà trouvée. Dans le deuxième, HTML5 pourrait remplir les conditions (cf démo iAd pour iPhone OS 4). Pour les jeux, la plupart sont réadaptés sur l’iPhone. OK, ça redemande du taf, mais sur un appareil limité en capacités et en batterie, l’optimisation est indispensable. Et quand on voit ce qui est produit comme jeux avec Flash, hein…

  7. @François : il reste pour autant une solution simple pour rendre Flash vraiment indispensable et pour qu’Apple arrête de faire la gueule : rendre la technologie Open Source. Ça serait logique, finalement. Mais j’ai du mal à croire qu’Adobe pourrait faire ça :-)

  8. le swf n’est il pas un format ouvert, au même titre que le HTML ? A mais au lieu d’être un produit du w3C c’est adobe qui s’en occupe, encore ce fameux dogmatisme dont je parlais …
    Safari internet explorer et d’autre browser ne sont pas open source il me semble, mais la il n’y a aucun problème ?
    Pourquoi n’utilisez vous pas les alternative open source au flash player ? Ou pourquoi ne pas lancer une initiative en vue d’un développements d’une autre alternative si les « lecteurs de swf » ne vous plaise pas ?

    Pour la video je suis d’accord sauf que tant que internet explorer ne gérera pas le HTML5 aucun risque de voir le celui-ci supplanter totalement le flash, nous auront donc du fait d’apple 2 versions a gérer de nos site/application web, et pendant longtemps … un mal pour un bien, sauf que les utilisateurs d’iphone ne sont pas prêt de lire les vidéo megavideo pour exemple, qui reste un énorme acteur du marché de la vidéo en ligne…

    Pour la pub je suis moins d’accord et je m’explique :
    Le jour ou les publicitaire feront des pubs dont les animations sont les même que celle utilisé en flash avec une canvas, le net deviendra une horreur, en effet quand on voit que faire tourner des ronds avec un canvas peu prendre 70% d’un proc, et que ces même animations demande des efforts d’optimisation énorme, et quand on sais que ce sont des graphistes qui vont utiliser des outils de haut niveau (a l’installer de flash CS4 etc etc ) pour créer ses animations …. On a vite peur.
    J’ai travaillé avec beaucoup de graphiste quand ces derniers vous fournissent, pour exemple, une bannière animé en flash, amusez vous a afficher les zones de retraçage avec la version debug de flash, vous verrez au combien ces même graphiste peuvent travailler comme des porcs ….

    Enfin pour les jeux, la plus part de ces dernier ne seront pas porter sur iphone, parceque généralement il sont fait par des développeur indépendant, qui n’ont pas les ressources pour le faire, et parce que l’objective C ne permet pas de développer se genre de jeux avec une assez grande facilité. Contrairement a flash qui donne cette possibilité aux premier passioné un peu assidu.

    Enfin pour ma part ma source de revenue principale est le développement de RIA, et bien croyez moi des technologies comme FLEX ont rendu ma vie bien simple …
    De vrai outil de développement bien supérieur a ce qui se fait en html/js, une architecture logicielle beaucoup plus simple a mettre en place, et en fin de compte un gros gain de temps.

    L’export CS5 m’aurais permis de publier des applications simple, de façon beaucoup plus rapide en ciblant l’iphone plus tous les autres marché des smartphones, et je ne vois pas en quoi cela aurait était pénalisant de quelque façon pour l’utilisateur.

    Quand au passage de flash OpenSource, ce dernier utilise des codecs propriaitaires ou autre, c’est donc impossible, il me semble que nombreuse partie le sont (comme l’AMV2 qui devait être utilisé dans le projet TAMARIN de mozilla, mais c’est a vérifier), mais je doute en effet que ce dernier le devienne dans sa globalité dans les années a venir.

    Quand a Apple qui permettrait flash dans ce cas la, soyons sérieux, La société ne veut pas voir la moindre parcelle d’un marché gigantesque qu’elle a créé, que ce soit coté développement avec des technologie qui passe outre les outils de développement apple, ou coté utilisateurs, avec des applications qui pourrait être publié sur le net par l’intérmédiaire de flash sans passer par l’app store, et on les comprend bien.
    Adobe ferait la même chose a leurs place, reste que quand on voit comment Microsoft s’ai fait malmener en justice pour ses navigateurs, je vois mal comment la politique d’Apple pourrait être défendu devant la commission européenne, et surtout, que l’on ne me dise pas que cette politique est en faveur des utlisateurs d’iphone.

    Enfin heureusement pour moi des technologie comme OpenPlug semblent arriver a maturation, et devrait possiblement respecter la nouvelle charte (croisont les doigts) sauf qu’au lieu de m’appuyer sur les technologie d ‘une société comme Adobe, je vais devoir utiliser les outils d’une société X, qui risque de mourir dans les année a venir, et de ne plus maintenir ses produits, et la moi je suis pénalisé.

  9. @François : « quand on voit comment Microsoft s’ai fait malmener en justice pour ses navigateurs, je vois mal comment la politique d’Apple pourrait être défendu »

    Les plainte envers Microsoft sont liée au fait que Microsoft st en situation de monopole sur le marché des ordinateurs et que de ce fait, une telle stratégie constitue un abus de position dominante.

    Apple n’est PAS en situation de monopole. Les alternatives aux produits Apple on en trouve des centaines dans les rayons informatiques de n’importe quel magasin.

    Tant que des centaines d’ordinateurs sans Mac OS X existeront, tant que des centaines de baladeurs autres que l’iPod existeront, tant que des centaines de téléphones sans iPhone OS existeront, ou encore tant que des centaines de tablettes sans iPad OS existeront, Apple n’aura AUCUN soucis à ce faire. Il ne sont qu’un acteur parmi des centaines d’autres.

    Avez-vous retrouvé la vue ?

  10. Votre point de vue est intéressant, avec de nombreux points pertinents. Cependant, je ne pense pas que la dernière décision d’Apple cible uniquement Flash… Il existe d’autres « framework » ou technologies permettant aux développeurs de d’abstraire de la plateforme cible, et parfois avec d’excellentes performances/pas ou peu d’overhead: par exemple, l’usage d’interfaces utilisateur reposant sur un renderer 3D permet de se reposer sur des abstractions de haut niveau tout en assurant d’excellentes performances indépendamment de la plateforme (dans la mesure ou le framework peut se mapper sur les API natives bénéficiant d’accélérateurs hw).

    Or le principal risque pour Apple se situe à ce niveau: s’il n’arrive pas à enfermer les développeurs dans son modèle (XCode, Obj-C & co), des applis capables de s’exécuter dans de bonnes conditions pourront exister aussi bien sur iPhone que sous Android, et éventuellement RIM. Autrement dit, Apple cherche à imposer aux développeurs une exclusivité. On l’avait déjà vu également avec l’affaire « TomTom », dont le portage avait été assuré quasi immédiatement mais qui a été retardé ~1 an par Apple. Le message est en gros « si vous ciblez autre chose qu’iPhone, on vous entravera »

    En cela, je trouve qu’il y a un abus d’Apple qui impose en quelque sorte des conditions d’exclusivité sans en rémunérer le prix. Ce n’est pas assumé officiellement, mais de fait c’est ce qui se passe en privant les développeurs de la liberté de choix dans leurs outils et leur imposant l’environnement Apple très spécifique.

  11. Pour François de Campredon

    « J’ai travaillé avec beaucoup de graphiste quand ces derniers vous fournissent, pour exemple, une bannière animé en flash, amusez vous a afficher les zones de retraçage avec la version debug de flash, vous verrez au combien ces même graphiste peuvent travailler comme des porcs …. »

    Désolé, je suis graphiste ! Mon travail est de qualité surtout pour les développeurs… mais assez souvent, je constate que le boulot à rendre pour le client est pour hier… c’est pour cela que certains graphistes négligent leur travail, faute de temps… c’est l’effet boule de neige !

    Merci

    Jdfool

  12. @jdfool
    « Désolé, je suis graphiste ! Mon travail est de qualité surtout pour les développeurs » ?? D’un côté je n’arrive pas à trouver un sens univoque à la phrase, d’un autre côté quelque sens que j’en déduise je ne peut pas être totalement d’accord. « Je suis graphiste, mon travail est de qualité »… d’accord si on reste sur le côté graphique, mais alors le rapport avec… « surtout pour les développeurs ». Je ne vois pas le développeur juger de la qualité graphique. « Mon travail est de qualité surtout pour les développeurs » : J’aimerais bien savoir comment un graphiste peu juger de la pertinence de son travail « graphique » vis à vis d’un développeur, autrement que celui-ci apprécie le travail du graphiste.

    Plus généralement sur le billet Apple vs Adobe. Depuis quelques années, je tiens le discours suivant : La micro infomatique s’est inscrite à ses débuts dans une démarche plus générale de produits (logiciels entre autres) que j’appellerais « métiers ». Des produits qui collaient parfaitement à cette logique, jusqu’à l’exagération. Pour faire court aujourd’hui les produits sont devenus — principalement, pas exclusivement — de simple produits… commerciaux ! Avec les conséquences que l’on connaît, en amont (le développement crossplateforme, l’empilement aberrant de fonctions qui partent dans tous les sens et sans but) comme en aval (le non respect des interfaces et une ergonomie abâtardie… j’attends — sérieusement — qu’Adobe sorte sont OS).
    Chacun créé ce qu’il veut, c’est son droit le plus strict et Adobe à raison, Apple aussi du coup. Mais je crains plus qu’Adobe « pourrisse » Apple que le contraire. 25 ans d’Apple (entre autres pour l’informatique… je viens des gros, des moyens et des mini-systèmes… de gestion, en développement, accounting et exploitation), sans eux j’aurais sûrement abandonné le métier. M$ m’en avait écoeuré à en vomir.

    De mon point de vu, Apple est un miracle (au niveau industriel et mondial c’est proprement incroyable et au niveau économique encore plus, genre « amazing » ☺ ). Beaucoup d’erreurs certainement, mais même elles ont fait avancer les choses, même incomplètement (comme Open doc). J’aime toujours leur manière de « refonder » de « refondre ». Je comprends, j’adhère complètement à leur parano (pour leurs raisons pas dans leurs manières) de protéger leur intégrité ou celle de leurs produits. J’ai toujours l’impression en écoutant les différents commentaires qu’en laissant faire les (certains) utilisateurs, Apple, Mac OS X et le reste ressemblerait très rapidement à n’importe quel autre Windows. Il faut parfois longtemps avant qu’une « innovation » trouve sa place et son usage. Apple est toujours « À la recherche de », démonte, remonte, expérimente et — je l’assume — toujours à l’avantage de l’utilisateur. Je travaille sur les deux plateformes, Mac et M$, je vends du matériel (98% Apple), je vends des logiciels et des services dans un esprit critique, je vends des prestations diverses : Formation, information, installation, maintenance, développement (mais je me limite au SGBD maintenant, plus le temps de développer sur du langage. Ma grande frustration… Dans le domaine de la gestion sur Mac, tout reste à faire, le terrain est complètement vierge. Je compte pour quantité négligeable ce qui existe y compris Cogilog, surtout eux, ils « sucent » le marché. Je les utilise depuis assez longtemps. Désolé, je sais que GG les aimes bien), etc.

    Je vends donc aussi, j’installe et forme sur les produits PAO dont bien sûr la CS. Je suis à l’instar de JCC frustré et amer de la disparition de Frame Maker (qui faisait il y a presque 20 ans ce que ID est loin encore de… promettre, même si…) et j’en veux énormément à Adobe pour ça. En un mot (que je regrette déjà), ils n’ont pas de couilles ! Apple « innove », « créé » et dans leur domaine — le résultat — c’est qu’ils arrivent en bonne tête, voire les premiers. Chaque fois un nouveau paris avec des risques immenses, on n’oublie pas que même progressivement, ils investissent au niveau mondial, et du matériel, pas seulement du logiciel. C’est un résultat, le but initialement n’est pas (ne me donne pas l’impression de vouloir) d’être premier, mais davantage de convaincre. Et l’adhésion des utilisateurs, même si je n’aime pas l’idée, leur « fidélité » est la marque d’une réussite. Je ne sens pas cette démarche chez les autres. Pas du tout.

    Bon je vais arrêter là. Une dernière petite précision : « I hate Flash », dès le début ! Pas pour ce qu’il était intrinsèquement, mais pour ce qu’il est devenu. Pour moi Flash est au Web ce que PowerPoint (pauvre point) est à la présentation… il perverti son objet. Et le drame pour lui c’est qu’il se perverti lui-même.

    Amen

  13. Apple et Adobe on des profils tellement différents. Je ne me souviens pas d’avoir une fois été ému d’un produit Adobe. Chez Adobe c’est des tâcherons, pas des génies. Je rappelle « in memoriam » que photoshop au départ était un convertisseur de foramats, qu’illustrator était plus pénible que freehand. Finalement, la graine de folie d’adobe s’est construit par rachat… Flash venait de macromedia, After Effects de Cosa, les autres produits maison sont soporifiques. La question est « qu’est ce que adobe a créé de génial ces dix dernières années ? ». Eh bien a part inDesign… je cherche.

    Bien sûr c’est tres personnel comme critique. Les anglo-saxons on un terme qui me plait: la « sweat-value » (valeur de sueur). C’est une idée de l’effort fourni pour un travail. Et je reste convaincu que les produits d’Adobe en ont vraiment peu là où apple mouille encore sévèrement la chemise.

    Je détiens moi-même une créative suite « Master Edition » et force est de constater que la synergie entre les produits souffre encore aujourd’hui d’incohérences. Les différentes CS se suivent comme une routine, ballet de fonctions, optimisations diverses. A quand un truc génial, vraiment bluffant venant de chez Adobe ?

    Adobe a pris la route de Microsoft, une grande et poussive compagnie, sans vision. Le mot « fainéant » de Steve Jobs me plait assez. Mais tout le monde ne peut pas garder la rage au corps comme lui, si tant est qu’Adobe l’ait eu un jour…

    Donc qu’Adobe et Apple ne s’entendent plus est une évidence. C’est comme demander à Bouygues de bosser avec Michel-Ange. Non?

  14. @Desperate Belgianavril 20th, 2010 at 4:09
    … La question est « qu’est ce que adobe a créé de génial ces dix dernières années ? ». Eh bien a part inDesign… je cherche.

    Même pas InDesign ! Ils se sont appuyé sur FrameMaker, qu’ils démontent pièce par pièce, dont même avec la version 7 de la CS5 ID n’atteins pas la moitié de la productivité et des possibilités ! Par contre ils ont reconstruit un moteur typo qui est plutôt pas mal.

  15. 2) Apple doit probablement avoir un Photoshop Killer prêt à sortir au cas où dans les labos. Ne rigolez pas : Mac OS X pour Intel a été un fantôme pendant 5 ans. ↩

    ou alors Apple a le projet de racheter Adobe…

  16. @Desperate Belgian: la fainéantise parlons-en quand Apple sort un IPhone qui est un IPod avec des fonctions téléphoniques, un IPad qui est un IPod avec un grand écran… Si Apple avait choisir de faire la meilleure tablette possible, avec toute la créativité et le talent qu’ils ont, ce ne serait sans doute pas l’IPad. Moi je vois justement de la fainéantise là-derrière et ça me désole un peu.

    Je ne suis pas d’accord quand vous dites qu’Adobe est tout seul. Bien au contraire, c’est Apple qui est seul. Vous me direz qu’ils ont l’habitude. Mais le flash, puisque c’était le sujet principal du post, sera porté sur Androïd, Palm WebOS, Windows Mobile, bref, quasiment tous les autres OS mobiles.

    Je suis d’accord en revanche avec le fait qu’il est bien dommage qu’on ne puisse pas se mettre d’accord sur un standard open source qu’utiliseraient tous les navigateurs. Mais c’est illusoire. Personne ne pourra empêcher un acteur de proposer un plug in qui comblera les lacunes de tout standard. C’est d’ailleurs ce qui a fait le succès de Flash.

    Je ne pense pas qu’Apple réussira à éliminer le Flash. Il est parfaitement normal que les sociétés utilisent leurs positions dominantes pour faire ce qui les arrange. Ca a été le cas d’Adobe, c’est celui d’Apple maintenant avec l’IPhone, mais ça ne durera pas.

    Pour ma part je trouve que l’IPhone n’avait pas de concurrent réel quand il est sorti mais aujourd’hui, les smartphones Androïd n’ont rien à lui envier. Avec le portage d’Adobe Air (tiens encore un produit Adobe) sur Android, gageons que le nombre d’applications disponibles sur l’Android market va exploser. Et comme le dit Air tournera sur presque tous les OS mobiles, il sera aisé d’installer une application AIR sur son mobile quel que soit son OS (enfin sauf si c’est l’IPhone ou l’IPad).

    Enfin quand on voit que Google proposera le flash (sans besoin d’installer de plug-in) sur Chrome et qu’ils ont ouvert les bras à AIR pour devenir la technologie universelle de développement pour plateforme mobile, j’aurais plutôt tendance à penser que c’est Google qui projette de racheter Adobe…

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