Gonzague Dambricourt publie un billet intéressant ce matin sur les cris d’orfraie que l’on entend dès qu’un nouveau service en ligne ouvre, comme c’est le cas pour le tout nouveau Google Drive. Et il a raison :
« Comme à CHAQUE fois qu’un service web sort, les « chevaliers blancs » d’Internet vont lire les conditions générales d’utilisation (CGU) desdits services pour pouvoir sortir un article ou des tweets en mode « scandale ». »
« Vous restez le propriétaire de tous les droits de propriété intellectuelle dont vous disposez sur ce contenu. En bref, ce qui vous appartient vous appartient. »
“Lorsque vous téléchargez ou soumettez un contenu à nos services, vous accordez à Google (et ceux avec qui nous travaillons) une licence mondiale pour utiliser, accueillir, stocker, reproduire, modifier, créer des œuvres dérivées (telles que celles résultant de traductions, adaptations ou d’autres changements que nous faisons, de sorte que votre contenu fonctionne mieux avec nos services), communiquer, publier, représenter, afficher et distribuer un tel contenu. ”
On pourrait être d’accord pour dire que la CGU est abusive… puisqu’elle donne grosso modo tous les droits sur votre contenu à Google. Surtout, il n’est pas clairement précisé que c’est pour des raisons techniques que Google a besoin de cette clause.
Les CGUs en langage « humain », ça se fait depuis longtemps. Je serais toujours étonné qu’Apple ou Google n’aient pas sauté le pas. Le plus bel exemple du genre vient de 500px, pour le coup : http://500px.com/terms