De l’iPhone 7 et de la critique d’Apple en général

Mon copain Pierre Dandumont a rédigé hier un excellent billet intitulé Vous êtes lourd avec l’iPhone. Il synthétise généralement ce que je pense des gens qui critiquent les choix des autres, mais je vais juste en rajouter une toute petite couche en cette soirée de sortie d’iOS 10.

Honnêtement, j’en ai aussi marre qu’à chaque sortie d’appareil Apple, on entende les mêmes critiques des mêmes gens. « Pas révolutionnaire, ils ne font que suivre les autres, Steve Jobs n’aurait jamais fait ça », et tellement d’autres conneries dans le genre que j’ai décidé de prendre une grande décision :

Je ne vais plus essayer de vous convaincre de quoi que ce soit concernant Apple. Que ça soit la meilleure boite du monde, ou pas. Elle fait des produits qui me plaisent, ils peuvent ne pas vous plaire, et vous savez quoi ? Je m’en cogne. J’en ai marre d’être le punching-ball de vos frustrations ou de votre besoin d’être rassuré sur vos choix.

Ça fait vingt-deux ans que je suis dans le monde Apple, vingt-deux ans que j’entends les mêmes critiques, les mêmes raisonnements foireux, les mêmes analyses de comptoir de gens qui ne comprennent pas Apple, vingt-deux ans que je vois une boite au bord du gouffre se relever pour devenir l’une des plus incroyables success story du XXIe siècle.

Je viens de passer la quarantaine, j’en ai marre de devoir donner les mêmes explications aux mêmes gens ou à des nouveaux qui ont envie d’être rassurés sur leur propres choix. J’en ai marre des idées préconçues sur Apple, d’être traité de bobo (ça tombe bien, en 1996, j’étais un ringard) juste parce que je ne choisis pas d’être dans la majorité et de choisir d’utiliser des produits qui ME plaisent et qui ME font en plus bosser avec bonheur depuis 20 ans.

Donc, maintenant, si vous m’abordez en m’expliquant que « Apple c’est nul » ou « Apple c’est has been », pas grave. Je vous laisse à vos opinions, et je vais arrêter de chercher à argumenter. Je vais juste continuer à faire ce que j’aime, ne plus perdre mon temps, et continuer dans cet environnement dans lequel je m’éclate depuis plus de vingt ans, où j’ai rencontré des gens fantastiques, vécu des moments parfois délicats, parfois formidables, avec des vrais émotions. Je continuerai d’écrire de temps en temps pour me faire plaisir.

Et ça m’ira très bien.

Ah, et au passage : je stoppe les commentaires sur ce blog. Je n’écris pas pour me faire incendier, j’écris pour me faire plaisir.