Le plombier le plus célèbre du monde fête aujourd’hui lundi 13 septembre son 25ème anniversaire. En réalité, ce n’est pas tout à fait vrai, puisque le 13 septembre sortait Super Mario Bros, le premier épisode de cette saga légendaire. Si vous avez du mal à vous rendre compte de l’impact de Super Mario Bros à l’époque, imaginez que c’est le premier jeu à avoir implémenté le concept du scrolling dans un jeu de plate-forme (le décor qui bouge dans une direction en même temps que le personnage), à proposer un univers complet et cohérent autour d’une histoire complexe [1], les multiples musiques qui accompagnent le joueur, des bonus cachés par centaines, et bien d’autres choses encore. Avec 40 millions d’exemplaires, Super Mario Bros fut le jeu le plus vendu au monde durant 23 ans !
Personnellement j’ai découvert Super Mario Bros en janvier 1990, avec l’achat de la NES. Une merveille technologique pour l’époque, et un jeu cultissime livré avec. Des heures passées à sauter sur des tortues Koopa (que j’ai toujours trouvé plus proches de la tête de canard que de la tortue, mais bon), à écraser les Goomba, à éviter les marteaux et les flammes de Bowser, tout ça pour apprendre que cette connasse de princesse était dans un autre château, grumble grumble[2] . Je dois même toujours avoir quelque part le manuel du jeu où j’avais inscrit un de mes high-scores… Tout ça pour dire que Mario, ça reste toujours le jeu ultime pour de nombreux joueurs. Puis il y eut les suites :
– Super Mario Bros 2, pas vraiment un vrai Mario – le jeu original s’appelait Doki Doki Panic, Nintendo of America ayant préféré ne pas proposer directement le vrai SMB2, il est vrai beaucoup plus dur – mais quand même super agréable à jouer et plein de bonnes idées qui ont fait leur preuve (les Bob-ombs, anyone ?).
– Super Mario Bros 3, qui fut une pure révélation : un univers immense, l’arrivée du principe des cartes, des niveaux en quantité phénoménale, et LES COSTUMES ! Bordel, tous ces costumes qui transformaient Mario et lui donnaient de nouvelles capacités… Le premier envol en raton-laveur est toujours quelque chose d’inoubliable. Il se distingue aussi par sa difficulté (assez importante sur la fin du jeu), et l’absence d’une sauvegarde qui rendait le jeu encore plus dur. Mais raaaah lovely quand même.
– Super Mario World, qui apporta la cape, un univers encore plus vaste et des niveaux à multiples sorties (redoutable), et… Yoshi, le dinosaure bouffeur de pommes qui multipliait encore les capacités de mouvement de Mario. À ce propos, la quantité de mouvements possibles dans ce Mario était à proprement parler incroyable.
– Super Mario World 2, qui n’était pas un vrai Mario, mais dont le style graphique crayonné et les idées incroyables étaient à tomber par terre (vous avez souvent combattu une grenouille de l’intérieur avant ce jeu ?).
– Super Mario 64, qui non seulement fut le premier jeu de la Nintendo 64, mais fut également le premier jeu à tirer vraiment parti d’un stick analogique sur console [3]. Et le premier jeu de plate-forme à donner un vrai contrôle de la caméra (même si parfois perfectible) et à proposer un univers vaste à visiter. Une vraie révolution, et toujours un jeu vénéré à juste titre.
– Super Mario Sunshine… Tiens, lui, ce fut une petite déception. Même s’il comportait quelques bonnes idées, il s’avérait assez lassant car basé sur le principe d’un parc aquatique quelque peu lassant, et même un peu pénible (la musique, bof). Mais Yoshi était de retour, et il comportait de bonnes idées.
– Super Mario Galaxy 1 & 2 : deux chef-d’œuvres sur Wii. Maniabilité nickel, univers gigantesque, le principe de la gravité utilisé de façon géniale, musique sublime, durée de vie infinie ou presque, si vous avez une Wii, il vous faut les deux, point.
– New Super Mario Bros et New Super Mario Bros Wii : le retour de Mario à la 2D, et c’est finalement une bonne idée de voir le plombier revenir à un système de jeu plus simple et plus accessible à tous. Encore d’excellents jeux à ne pas rater.
Voilà, c’était juste un petit tour d’horizon des jeux Mario (et encore j’ai pas parlé des Mario Land sur Gameboy ou de la compilation Super Mario All Stars). Tout ça pour dire que les Mario, j’en ai mangé depuis 25 ans, et que j’ai pas envie que ça s’arrête. L’indigestion de champignons ? Connaît pas !
Alors… Mega-Happy Birthday Mario !!! Et encore merci à Shigeru Miyamoto d’avoir fait vivre à tous les joueurs des aventures aussi géniales.
- Mais oui, l’univers de Mario est cohérent avec lui-même, et c’est ce qui importe. Et oui, l’histoire est bien plus complexe que ce qu’il y avait avant. ↩
- Si vous avez trouvé à quoi fait référence ce borborygme,vous connaissez vos classiques du jeu vidéo. ↩
- Il est possible que Nights sur Saturn l’ait précédé, mais j’ai la flemme de chercher. ↩