« N’importe quelle technologie suffisamment avancée est virtuellement indiscernable de la magie. » — Arthur C. Clarke
C’est exactement la phrase qui me vient à l’esprit quand j’ai commencé à utiliser Apple Pay il y a quelques semaines, à l’aune d’un changement d’établissement bancaire (une banque à priori assez populaire). Tout dans le processus d’utilisation d’Apple Pay est complètement magique. De la reconnaissance vidéo de la carte, son intégration à l’iPhone, puis à l’Apple Watch, et son utilisation… Tout a été conçu pour réduire complètement la fameuse friction technologique (si chère à mon copain Mourad de 3 Hommes et 1 podcast).
Le plus intéressant socialement parlant est évidemment la réaction du commerçant de l’autre côté… surtout quand on paye avec l’Apple Watch ! Autant le paiement avec le téléphone, ça commence à rentrer (doucement) dans les mœurs, autant avec l’Apple Watch, ça surprend. Mais ça marche super bien, et là encore, l’absence de friction est remarquable. Double-tap sur le bouton latéral, on approche, bip, au revoir.
La plus grosse incompréhension vient du fait que la plupart des commerçants pensent que les limitations du paiement sans contact avec une carte sans code s’appliquent également avec Apple Pay, en particulier la fameuse limitation des 20€ de paiement. Or, ce n’est pas le cas. Vous pouvez parfaitement payer des montants dans la limite de ce que permet votre carte de crédit (bon, ça doit aussi dépendre peut-être des TPE). Du coup, ça peut être bien aussi sympa de rappeler aux commerçants qu’ils peuvent commander des stickers à poser sur leurs vitrines, ou même indiquer leur compatibilité Apple Pay dans Plans (cf cette page qui répertorie tout ce qu’il y a à savoir sur Apple Pay).
Mais il y a encore du boulot dans notre beau pays. J’ai passé quelques jours à Londres il y a quelques semaines à l’occasion de la conférence MacAD UK (où j’ai été invité comme speaker, on en reparle bientôt), et là-bas, j’ai pu circuler et tout payer dans la ville sans sortir une seule fois ma carte bancaire ou retirer le moindre penny à un distributeur. Là encore, le contrôleur dans le bus était amusé par le fait de contrôler la transaction depuis ma montre… Nous ne sommes pas encore là en France. Mais on s’en approche, petit à petit.
La dernière surprise, c’est ce Kickstarter pour le retour de l’application Twitteriffic sur Mac (auquel je vous invite à participer, tant qu’à faire), et là encore, le paiement par Apple Pay s’est fait sans douleur via Safari.
Apple Pay est vraiment magique. Et avec une friction quasiment nulle, c’est aussi un outil parfait pour nous faire encore plus consommer…
Nous sommes tous des petits lapins entourés de loups aux dents très longues.
Merci pour ce super débriefing sur la méthode de paiement d’apple. Personnellement je n’ai pas encore testé ce moyen de paiement, je pars également à Londres d’ici quelques jours, y a t’il les mêmes frais qu’en utilisant une CB classique pour les paiements???
Sinon je vais bientôt m’y mettre car ça à l’air super pratique.
Merci encore pour tout ces détails!
Salut m’sieur GG
Faut croire que le système n’aime pas l’air marin vu que 9 fois sur 10 mon achat est rejeté. Je suis pourtant dans la « bonne » banque et même mes achats à Carrefour (qui a pourtant un deal avec Apple) passent pas…
Alors au bout d’un moment, quand t’as essuyé 10 fois le « mais ça marche pas votre truc », tu sors piteusement ta carte…
J’ignore d’où ça peut venir
Je confirme
Je reviens de NY et là bas on paye son Yellow Cab avec Apple Pay
Quasiment tout mes achats sont fait comme ça (à NY merci La Banque Pop)